Troubles sexuels chez l'homme.

Identifier. Analyser. Triompher.

Les troubles de la fonction érectile, communément appelée trouble de l’érection, sont très courants chez les hommes. 

Définition générale :

Les troubles de la fonction érectile ou dysfonction érectile se caractérisent par l’incapacité d’obtenir ou de maintenir une érection ferme de manière régulière et durable dans le temps.

Il est important de ne pas confondre ce que l’on appelle communément la ‘petite panne’ qui peut survenir chez la plupart des hommes à un moment de leur vie.

Qu’est-ce qu’une érection masculine ?

Le pénis de l’homme est directement rattaché au système circulatoire. 

Ainsi, lorsque celui-ci entre en érection, cela signifie qu’il s’est érigé pour devenir ferme afin de permettre la pénétration. 

C’est l’engorgement de sang des tissus caverneux provoqué par un afflux sanguin qui crée la rigidité de l’érection.

La dysfonction érectile est dite primaire si elle existe depuis le début de la vie sexuelle de l’homme. Consulter un spécialiste de type andrologue ou urologue en premier lieu est fortement recommandé. Si la difficulté s’avère être d’ordre émotionnel ou psychologique alors consulter une sexologue est tout à fait indiqué.

La dysfonction érectile est dite secondaire si elle survient après une période de vie sexuelle satisfaisante. Cela peut faire suite a un traumatisme ou à un accident de vie. Consulter une sexologue est fortement recommandé.

Les symptômes des troubles de l’érection :

• Baisse de la libido
• Baisse du désir sexuel
• Difficulté à atteindre l’orgasme
• Difficultés à éjaculer.
• Difficulté à la concentration
• Fort sentiment d’impuissance
• Appréhension du rapport sexuel
• Colère, tristesse, 
• Stress et anxiété
• Dépression
• Hygiène de vie
• Alcool, tabac, drogues
• Troubles du sommeil
• Maladie chroniques
• Maladie cardio vasculaire
• Adénome / Cancer de la prostate
• Diabète
• Hypertension artérielle
• L’athérosclérose (maladie des artères)
• Conditionnements psychologiques restrictifs
• Éducation religieuse ou parentale
• Apnée du sommeil
• Maladies neurologiques
• Forte consommation de substances psychotropes
• Mauvaise communication relationnelle
• Relation affective insécurisante
• Mauvaise image de soi
• Perte de confiance en soi
• Sentiment d’échec et d’impuissance
• Phimosis
• Hypersensibilité du gland

Explications psychologiques et émotionnelles cachées :

Lorsque j’ai accompagné des patients présentant des troubles de la fonction érectile, j’ai pu observer une caractéristique commune : la difficulté à s’autoriser à prendre leur place d’homme. 

En effet, bon nombre d’entre eux s’interdisent le droit de prendre leur place d’homme durant l’acte. 

Certains conditionnements de leur passé les empêchaient d’investir l’espace intime durant le rapport sexuel. 

Ainsi, de manière inconsciente, ils manifestent cet interdit en ne maintenant pas une érection satisfaisante.

Bien évidemment, ceci est une explication parmi tant d’autres, afin d’établir avec plus de précision la ou les origines émotionnelles et/ou psychologiques du trouble, il est important de consulter une sexologue à votre écoute.

Comportements des hommes qui rencontrent cette problématique :

Un homme présentant un trouble de la fonction érectile aura tendance à s’en vouloir de ne pas « y arriver », il cherchera alors à se comparer.

Se comparer aux ex de ses partenaires par ex : Étaient-ils meilleurs que moi ? Plus performants ?

Ils auront également tendance à se frustrer et être en colère contre eux-mêmes ne se jugeant pas à la hauteur, développant ainsi l’anxiété de pénétration.

Cultivant et renforçant de facto une mauvaise image d’eux-mêmes, en tant qu’hommes mais aussi en tant que partenaires compétents.

Conséquences de la problématique :

Les hommes qui rencontrent cette problématique vont souvent dans un premier temps fuir le problème en pensant que cela va finir par s’arranger tout seul avec de la bonne volonté. 

En effet, poussés par la honte et la culpabilité de ne pas réussir à maintenir une érection de qualité, la fuite et le déni deviennent alors une porte de sortie idéale.

Malheureusement constatant avec le temps que la difficulté ne s’estompe pas, ils se décident à consulter. Là encore ils opteront pour un mécanisme de fuite : la pilule miracle.

De nombreux patients pensent qu’en ingérant la petite pilule magique, le problème se résoudra naturellement. 

Or, si dans certains cas un traitement médicamenteux suffit. Il n’est pas rare de constater son inefficacité. Car l’origine du trouble est psychologique et émotionnelle et non fonctionnelle (physique). Renforçant ainsi leur angoisse de ne pas venir à bout de leur problème.

C’est ainsi qu’en troisième et dernier recours, ces messieurs choisiront l’option de la consultation avec une sexologue : consulter une professionnelle qui sera à leur écoute pour investiguer et comprendre la véritable origine du problème. 

Objectif ? : Retrouver une sexualité vigoureuse et épanouie.

Les conseils de votre sexologue :

La notion la plus importante en tant que sexologue que j’aimerais vous transmettre est la suivante : vous n’avez pas à éprouver de la honte.

En effet, soyez rassurés, ce n’est pas une honte de rencontrer cette problématique. 

Elle est extrêmement fréquente. 

Selon un sondage IFOP réalisé en 2022 et en partenariat avec Charles.co, 1 homme sur 3 souffre des troubles de la fonction érectile. 

Soit 38% des Français ! Vous voyez messieurs, vous n’êtes pas un cas isolé, loin de là !

Cela ne réduit en rien vos capacités ou vos compétences pour être des bons partenaires.

Aussi, focalisez-vous sur la qualité du rapport et non la performance de celui-ci.

En faisant ceci, cela vous permettra de relâcher la pression « de performance » et de profiter pleinement de l’instant intime qui s’offre à vous. 

A vous de jouer messieurs, vous en avez les capacités !

Définition générale :

L’un des troubles majeurs de l’éjaculation est l’éjaculation dite précoce. 

Elle se caractérise par l’incapacité de l’homme à éjaculer dans un délai raisonnable à savoir plus de quelques minutes après que le rapport sexuel ait commencé.

L’éjaculation dite précoce survient généralement peu de temps après la première pénétration durant l’acte sexuel.

Une éjaculation précoce est dite primaire si elle est manifeste et systématique depuis le début de la vie sexuelle de l’homme et ce peu importe les différent(e)s partenaires. Consulter un spécialiste de type andrologue ou urologue en premier lieu est fortement recommandé.

Une éjaculation précoce est dite secondaire ou situationnelle si elle apparaît subitement ou progressivement au cours de la vie sexuelle de l’homme. Différentes raisons peuvent en être à l’origine. Consulter une sexologue dans ce cas est fortement recommandé.

Une éjaculation précoce est dite variable si elle ne survient pas à chaque rapport mais ne satisfait pas le délai éjaculatoire du patient. Consulter une sexologue dans ce cas est fortement recommandé.

Les symptômes de l’éjaculation précoce :

• Manque de maîtrise de l’excitation sexuelle
• Anxiété à la pénétration
• Difficulté à la concentration
• Hypersensibilité du gland
• Trouble de la transmission du système nerveux
• Frein trop court
• Faible fréquence des rapports 
• Fort sentiment d’impuissance
• Appréhension du rapport sexuel
• Colère, tristesse, 
• Stress et anxiété
• Dépression
• Hygiène de vie
• Habitudes sexuelles
• Maturité sexuelle
• Maladie chroniques
• Conditionnements psychologiques restrictifs
• Éducation religieuse ou parentale
• Maladies neurologiques
• Forte consommation de substances psychotropes
• Mauvaise communication relationnelle
• Relation affective insécurisante
• Mauvaise image de soi
• Perte de confiance en soi
• Sentiment d’échec et d’impuissance
• Trouble de l’identité sexuelle
• Phimosis
• Prostatite
• Hérédité
• Inflammations (prostate, gland)

Explications psychologiques et émotionnelles cachées :

Lorsque j’ai accompagné des patients présentant des troubles de l’éjaculation dite précoce, j’ai pu observer une caractéristique commune : la difficulté à s’autoriser le droit au plaisir. 

En effet, bon nombre d’entre eux s’interdisent le droit de prendre du plaisir durant l’acte. 

Certains conditionnements de leur passé, la qualité de leur relation ou encore une image déficitaire qu’ils entretiennent avec eux-mêmes les empêchent de se libérer et de savourer le plaisir auquel ils ont droit.

Ainsi, de manière inconsciente, ils manifestent cet interdit en se « dépêchant » de terminer l’acte de plaisir auquel ils n’ont le droit de prétendre.

Bien évidemment, ceci est une explication parmi tant d’autres, afin d’établir avec plus de précisions la ou les origines émotionnelles et/ou psychologiques du trouble il est important de consulter une sexologue à votre écoute.

Comportements des hommes qui rencontrent cette problématique :

Un homme qui souffre de troubles de l’éjaculation aura tendance à penser qu’il est « anormal ». 

Il cherchera alors des explications à son problème, au point de chercher la pilule ou le traitement miracle sur internet qui lui permettra de tenir plus longtemps. 

Il mettra un point d’honneur à tenir dans le temps pour se donner la sensation qu’il est un bon partenaire au lit.

Conséquences de la problématique :

Un homme présentant un trouble de la fonction éjaculatoire aura tendance dans certains cas à fuir le rapport sexuel s’il est quasi certain de ne pas réussir à durer suffisamment longtemps pendant l’acte.

Ne s’estimant pas à la hauteur et craignant de ne pas réussir à satisfaire son ou sa partenaire, il préférera fuir la rencontre sexuelle dans le but d’éviter la honte et la culpabilité.

Il ne s’autorisera plus à séduire un(e) partenaire, certain de rater la rencontre amoureuse.

Repli sur soi et mutisme sont malheureusement les conséquences directes de cette problématique lorsqu’elle n’est pas abordée avec douceur et bienveillance avec une sexologue.

Les conseils de votre sexologue :

La première chose à faire lorsque l’on souffre de trouble éjaculatoire est de sortir du silence et oser en parler. 

Ce n’est pas une honte et beaucoup d’hommes en pâtissent. Vous n’êtes pas un cas isolé.

Dans un second temps, je conseillerais d’investiguer les raisons qui ont provoqué cette difficulté avec l’aide d’une sexologue afin de vous libérer de l’anxiété et de l’angoisse qui accompagne cette problématique.

Enfin dans un troisième temps je vous conseillerais d’adoucir le regard que vous portez sur vous-même afin de cultiver une belle image. 

Vous méritez le droit au plaisir !

Définition générale :

L’anéjaculation se caractérise par l’absence totale d’éjaculation durant un rapport sexuel. 

Elle peut être accompagnée d’anorgasmie à savoir l’impossibilité d’atteindre l’orgasme.

L’anéjaculation est totalement décorrélée de l’érection. 

Un homme peut ne présenter aucun trouble de l’érection et éprouver des difficultés éjaculatoires.

Il existe cependant quelques variantes on distingue l’éjaculation tardive de l’anéjaculation.

En effet l’éjaculation tardive se caractérise par un retard d’éjaculation due à diverses possibilités qu’elles soient fonctionnelles (physiques) ou psychologiques, on parlera alors d’éjaculation retardée.

Elle se caractérise par une difficulté persistante ou récurrente à atteindre l’éjaculation, malgré une excitation sexuelle adéquate et une stimulation suffisante. Cela peut entraîner une incapacité à éjaculer pendant les rapports sexuels, même si l’individu éprouve du désir sexuel et une érection.

L’éjaculation tardive ou retardée peut s’avérer douloureuse et inconfortable pour l’homme. Il est vivement conseillé de consulter un urologue ou andrologue dans un premier temps. Puis une sexologue dans un second temps pour comprendre les origines psychologiques et émotionnelles.

Enfin il est possible que l’éjaculation ait lieu mais qu’elle soit qualifiée de sèche. Le reflexe éjaculatoire a lieu sans qu’il y ait émission de l’éjaculat. 

On parlera alors d’éjaculation sèche.

Je recommande fortement dans ce cas précis de consulter un urologue.

Les symptômes de l’éjaculation tardive :

• Trouble de la transmission du système nerveux
• Effets secondaires médicamenteux (hypertension, anxiolytiques, antidépresseur)
• Maladie chroniques
• Conditionnements psychologiques restrictifs
• Éducation religieuse ou parentale
• Sexualité de reproduction
• Maladies neurologiques
• Peur d’une éventuelle grossesse
• Relation adultérine
• Adultère non pardonné
• Troubles émotionnels 
• Troubles nerveux
• Mauvaise communication relationnelle
• Relation affective insécurisante
• Mauvaise image de soi
• Colère, frustration, irritabilité
• Troubles du sommeil
• Hygiène de vie
• Alcool
• Tabac
• Diabète
• Trouble de sensibilité de la verge
• Perte de confiance en soi
• Trouble de l’identité sexuelle
• Maladies neurologiques
• Déficience du système de production de sperme
• Déséquilibre hormonale (Syndrome de Klinefelter, Hypogonadisme primaire)
• Trouble au niveau de l’hypophyse ou hypothalamus (hypogonadisme secondaire)
• Rétrogradation de l’éjaculation (Projection de l’éjaculat vers l’arrière de la vessie)

Explications psychologiques et émotionnelles cachées :

Lorsque j’ai accompagné des patients présentant des troubles de l’éjaculation dite tardive, j’ai pu observer une caractéristique commune : la difficulté à lâcher le besoin de contrôle. 

En effet, un homme souffrant d’éjaculation tardive est selon moi en partie un homme qui ne parvient pas à se laisser aller. A faire confiance. 

Souvent dans le contrôle absolu, retarder l’éjaculation au point de ne plus éprouver de plaisir est une façon de maîtriser ses ressentis et ses peurs par la rétention.

Cela peut s’expliquer de plusieurs manières, une volonté de ne pas souiller sa ou son partenaire parce qu’il y a une croyance selon laquelle le sperme serait sale.

Ou encore la peur d’une grossesse non désirée dans le cadre d’une relation officielle ou officieuse.

Mais aussi et surtout la peur de ressentir des émotions trop fortes qui se manifestent durant le rapport, point culminant de l’expression de vulnérabilité.

Se mettre à nu, lâcher totalement prise nécessite de se sentir en confiance avec soi-même et les autres. 

Le ou la partenaire ayant accès à l’expression la plus intime de notre personnalité.

Bien évidemment ceci est une explication parmi tant d’autres, afin d’établir avec plus de précision la ou les origines émotionnelles et/ou psychologiques du trouble il est important de consulter une sexologue à votre écoute.

Comportements des hommes qui rencontrent cette problématique :

Un homme qui souffre de troubles de l’éjaculation aura tendance à penser qu’il est anormal et que son problème est grave.

Il cherchera alors des explications à son problème, au point de chercher la pilule ou le traitement magique sur internet qui lui permettront d’obtenir une éjaculation plus rapide et de qualité. 

Il cherchera à réduire le temps du rapport sexuel afin de ne pas causer de douleur à sa ou son partenaire mais aussi à réduire la possibilité de souffrance de son côté.

Quitte à s’oublier dans le plaisir mettant fin au rapport avant qu’il atteigne l’orgasme.

Conséquences de la problématique :

Un homme présentant un trouble de la fonction éjaculatoire aura tendance dans certains cas à fuir le rapport sexuel s’il est quasi certain de ne pas réussir à éjaculer pendant l’acte.

Ne s’estimant pas à la hauteur et craignant de souffrir, ou faire souffrir, il préfèrera fuir la rencontre sexuelle dans le but d’éviter la honte et la culpabilité et l’anxiété de pénétration.

Il ne s’autorisera plus à séduire un(e) partenaire certain de rater la rencontre amoureuse.

Repli sur soi, dévalorisation et mutisme sont malheureusement les conséquences directes de cette problématique lorsqu’elle n’est pas abordée avec douceur et bienveillance avec une sexologue.

Les conseils de votre sexologue :

La première chose à faire lorsque l’on souffre de trouble éjaculatoire est de sortir du silence et oser en parler. 

Ce n’est pas une honte et beaucoup d’hommes en pâtissent. Vous n’êtes pas un cas isolé.

Dans un second temps, je conseillerais d’investiguer les raisons qui ont provoqué cette difficulté avec l’aide d’une sexologue afin de vous libérer de l’anxiété et de l’angoisse qui accompagne cette problématique.

Osez lâcher prise, lâcher le contrôle ultime. Entrez dans votre sensibilité vous permettra d’apprécier le rapport dans la douceur et la félicité.

Enfin dans un troisième temps je vous conseillerais d’adoucir le regard que vous portez sur vous-même. 

Vous méritez le droit au plaisir !